Récemment, mes profs de MécaSol (c'est lepti nom qu'on donne à la mécanique des solides, pour distinguer de mécanique générale et mécanique des fluides) ont usé de comparaisons tout à fait réjouissantes pour tenter de nous inculquer des concepts fourrés de tenseurs et autres matrices de contraintes (ouais, un peu indigeste, passons).

Lors de l'évocation de la répartition des contraintes dans un effort en torsion, on a eu droit au comparatif de la piscine! Le prof: "Imaginez, vous êtes diplômé GMC, vous avez brillamment réussi votre vie, vous avez une villa en Floride avec une super piscine elliptique où vous invitez tous vos amis. Et vous vous amusez à tourner tous ensemble dans le même sens. Eh bah là la vitesse du courant elle est plus grande sur les petits côtés parce que conservation de la matière et bla bla bla..." Et là tout de suite l'auditoire est plus attentif, même si pour ma part j'ai pas trop fait gaffe à la suite vu que je rêvassais à ladite piscine et que ça me rappelait trop cet été quand on était tous chez Gab et que c'était trop bien :D

Et puis après, le lendemain, un autre prof (je cite son nom parce qu'il est rigolo: Mr Gravouille (huhu ^^)) nous parle des contraintes résiduelles lors de la formation des pièces. Par exemple... "Quand vous faites cuire un cookie, *pouf Julia se réveille*, il n'y a pas de contraintes résiduelles vu qu'il peut s'étendre librement, les déformations liées aux contraintes thermiques ne rencontrent pas d'obstacle. Par contre, une tarte, vu qu'elle est dans un moule, elle va sûrement avoir des contraintes résiduelles internes." Donc voilà, l'expansion du cookie est sans limites, il en résulte un aliment pleinement intègre en termes de contraintes intérieures. Je me demande où tout cela va nous mener...

Tiens j'ai envie d'un cookie.