C'est bientôt le GALAAAAAA!!!!

Et franchement, ça me fout plein de joyeusitude tout plein dedans le corps :D
Parce qu'on a passé pas mal de temps sur les décos et je crois qu'il ya des chances que ça rende bien! Et on va trop s'éclater! Et qu'est-ce que j'ai pu tripper en préparant le coin de la Luxure... ^^ Allez, un extrait qui m'a bien fait marrer: plouf (attention âmes trop sensibles, quand même) (Virgile, si tu lis encore ce blog, ça te plaira) (les autres, ça peut vous donner une idée de ce que vous risquez).
Du coup j'ai eu une bonne excuse pour acheter le calendrier des Dieux du Stade, qui seront recyclés en déco du foyer pour le plus grand bonheur des 12 filles présentes dans la filière. Et je suis allée voir la secrétaire pour faire tirer des affiches de filles à moitié à poil en format A3, ça y est elle me reconnait ^^

Et sinon, dans deux semaines il y a un battle hip hop à Bourg-en-Bresse (chef-lieu de l'Ain, mais si, voyons), et il y a de fortes chances que je participe ^^ (va falloir que je m'entraine sérieusement quand même). Et rien que pour participer, ça me fait tripper d'aller danser dans un battle!

Et je suis toujours autant super méga fanissime des deux
lockers japonais le s m eilleurs du monde, Hilty et Bosch .
Troooop forts. Plein de nouvelles vidéos sur le Tube d'ailleurs, je crie mon enthousiasme à ma nouvelle plante verte (c'est un lierre, je l'ai appelé Tibère (Bobby a eu quelques ennuis de santé, il est maintenant réduit à l'état de bouture après avoir pourri sur pied...)). 

Nouvelle découverte en musique électro, via Fred-avec-un-K de ma classe: Crystal Castles

Sur Deezer, je conseille aussi les titres Untrust Us, Magic Spells, Crimewave, Reckless. Ma playlist. 

Donc, il fait froid. Comme partout, mais des fois je sens le froid s'incruster à l'intérieur de moi (ça me fait comme ça quand je tombe malade). J'ai enfin fini de tricoter mon bonnet, ça aide (même s'il est 4 fois trop grand). Aujourd'hui j'ai fait péter un amphi durant lequel je n'aurais rien suivi de toute façon, et j'ai fait une super sieste. J'ai rapporté à Oyonnax ma grosse couette fleurie que j'ai depuis toute petite, très douillette et extrêmement réconfortante, elle est parfaite. Ca aussi ça m'aide beaucoup.

Parce que j'ai besoin de m'entourer de trucs réconfortants en ce moment, vu que je suis la seule à prendre soin de moi.
Des fois je me sens bien, contente de ce que je fais, centrée sur moi-même.
Des fois je me sens seule et indépendante, et je me dis que j'ai bien grandi et je me sens entière.
Des fois je me sens seule et ça me donne juste envie de pleurer. Parce que un peu vulnérable, parce que personne pour me dire que ça ira, personne à qui raconter comment je me sens, parce qu'il faut toujours tenir bon même quand on est fatigué et que les épaules amies sont trop loin pour que je puisse poser la tête dessus. Parce qu'il est très loin de toute façon.
Punaise, vais arrêter de parler de ça ou je vais déprimer pour de bon.

Donc, j'écoute beaucoup de musique. Ca soulage. Je crois que mon coeur voulait juste hiberner. Fatigant de tant donner, besoin de dormir sous la neige. Avec le froid qui anesthésie, parfait.

" It's the sense of touch.

In any US cities, you walk, you know... You brush past people, people bump into you... In LA, nobody touches you. We're always behind this metal and glass.

It's the sense of touch.
I think we miss that touch so much, that we crash into each other so that we can just feel something."

Extrait du film "Crash" (en français, "Collision") réalisé par Paul Haggis

Des fois j'ai l'impression, maladroitement, de faire un peu comme ça aussi. Tellement envie de contact, de sentir qu'il y a d'autres gens vivants autour de moi, que j'ai tendance à leur rentrer dedans. Des fois ça les effraie.
Ca me fait bizarre quand je termine une journée en réalisant que je n'ai touché personne, au-delà des bises formelles et règlementaires. Qu'il n'y a pas eu de vrai contact, ceux où on sent la peau de l'autre, où on se rend compte que lui aussi il respire.
Mais on n'est tellement plus habitués à se toucher que maintenant, une main sur un bras, ça prend tout de suite des dimensions énormes, genre on va sauter sur l'autre et ne plus le lacher. Mais en fait non, c'est juste pour la chaleur. Pour se rassurer. Se dire qu'on est là.

C'est aussi pour ça que la danse reste un espace privilégié pour moi. Là oui, on se colle, on se frotte, on s'étire, on s'appuie et on se soulève, on se sent respirer et transpirer, on vit des trucs forts, on lache son poids et on se fait confiance. Sans connotations bizarres. Sans arrière-pensées. En étant juste présent, complètement dans nos corps.

C'est comme ça, ça arrive. It just falls apart.

Ecouter ça en boucle, juste parce que ça fait du bien là où ça gratte.

Ecouter le temps qui passe, avec ses gouttes de givre et la fumée au dessus de la tasse de thé. Ecouter ce qui pulse doucement à l'intérieur de moi.