• Je vous avais déjà parlé d'eux: Hilty et Bosch, deux lockers japonais qui sont en train de révolutionner la danse lock. Et ce soir j'ai vu une nouvelle video et waouh non c'est trop, il faut que je le partage! :D

    Et on admire tous en choeur: la parfaite synchronicité (même si des fois y'en a un qui se loupe (qui se loupe, c'est un bien grand mot pour un huitième de seconde de décalage), c'est rattrapé dasn les 2 temps qui suivent (et ça c'est pro) (elle est longue cette parenthèse non?)), la technique maîtrisée au poil de nez près, le sens de la musique, l'époustouflance de l'impact des effets (non mais regardez ces ralentis!! ils ont l'air irréel!), le choix des musiques qui colle vraiment à ce qu'ils font (et vice et versa), et l'énergie incroyable que tout ça dégage. Allez, tous en choeur!

    C'est le genre de vidéo où quand je les regarde à la fin j'ai mal aux yeux, parce que j'oublie de les cligner... oO


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  • Comme le savent ceux qui me côtoient plus ou moins régulièrement ces temps-ci, je bosse dans un foyer pour personnes âgées pour le mois d'août. Très bien placé dans son joli petit cadre gapençais, des chambres agréables et des salons communs de toute beauté, des activités organisées tout au long de la semaine (même des sorties courses à Leclerc!!!), et une moyenne d'âge des résidents de 85 ans. Huf.

    Jusqu'à présent j'ai plutôt bossé à la laverie: on reçoit le linge sale des résidents (je ne m'attarderai pas sur l'état du linge, qui est parfois assez critique), on le K2r abondamment, on le passe à la machine, on le passe à la sécheuse, on le repasse au fer et on le rend à chacun en jolis petits paquets. Ah, ce matin j'ai aussi cousu des dizaines d'étiquettes pour un nouveau locataire. Enfin bref, c'est pépère, la dame avec qui je travaille est sympa, tout baigne.

    Et hier, j'ai fait de l'animation (un bien grand mot d'ailleurs...): j'encadrais une aprem de jeux de société. Comme on était juste 2 saisonnières, on a aps fait trop d'impro et on est restées sur les habitudes des résidents. J'ai joué aux dominos pendant trois heures. Bon, en soi, c'est assez marrant de penser que je suis payée à jouer aux dominos, mais en fait je trouve que le contact avec les personnes âgées est usant, moralement parlant.

    La plupart sont sympas, très contentes quand on fait quelque chose avec elles, et c'est rigolo de jouer avec elles. Mais quand même, il y en a beaucoup qui sont dans un état de santé déprimant. Et je crois, c'est surtout le fait qu'ils soient tous parqués au même endroit qui est déprimant. Je veux dire, quand on emménage dans une maison de retraite, on abandonne; c'est le dernier endroit où on va être, généralement on n'est plus assez autonome (physiquement et mentalement) pour faire des projets ou construire des choses, il ne reste qu'à ressasser ses souvenirs et attendre la fin.

    Ce qui me fait peur, c'est d'être confrontée à ma propre vieillesse. C'est dans longtemps, on est d'accord, mais on sait que ça finira par arriver... (sauf accident imprévu, mais quelque part ça serait quand même dommage). Mais le corps qui se dégrade, la peau qui pend et les articulations qui rouillent, ouais, je vais y passer. J'ai pas très envie =/
    Il y a aussi les regrets, qui foutent les jetons. Tout ce qu'on a loupé, tout ce qui nous a manqué, tout ce qu'on se dit qu'on aurait dû faire, apparemment ça ressort très fort. Comme le disait Manon, toutes les angoisses se cristallisent jusqu'à prendre totue la place. C'est quand même triste que l'on doive finir comme ça.

    Je n'irai pas jusqu'à décider de me suicider à mes 13 ans comme Paloma de "L'élégance du Hérisson" (très beau livre, par ailleurs), d'une part parce que c'est un peu tard et d'autre part parce que quand même, j'ai l'absolue certitude qu'il y a encore des milliards de choses qui valent le coup de les vivre. Et la croyance fondamentale que la vie est un don du ciel, et que je suis heureuse d'en être.
    Alors quoi? Il faut du courage, pour mener sa vie de façon à ne rien devoir regretter. Du courage pour profiter du moment présent, tout en étant conscient du temps qui passe, et sublimer les instants.

    Ca nous fait du boulot tout ça... Allez, on va faire la fête =)


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  • Elle est pour Manon. Et tous ceux que ça fera marrer au passage. =)


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  • Aujourd'hui je suis allée aux Ecuries de Ceuze, magnifique endroit. J'ai monté à cheval pratiquement toute la matinée, et ai ainsi fait la connaissance de Orphée, jeune hongre bai très sympathique =)

    (c'est lui --->)

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Comme je me soucie de votre culture générale, je vais vous expliquer ce que j'ai fait ce matin en vous donnant au passage quelques notions d'équitation du niveau Galop 4. Hein que jsuis adorable (de lapin) comme fille? =D

     

    Nous abordons donc la mise sur la main.

    Intro:    Au début, à cheval, c'est l'instinct de survie qui prime. La priorité première, c'est "rester dessus". Pas évident. Une fois qu'on a à peu près assimilé ça, on se rend compte que les rênes, ce qui relie nos mains à la bouche du cheval, ne sont pas uniquement là pour se raccrocher désespérément, ou à nous déconcentrer de la position de nos jambes pour le stade au-dessus. Une fois donc, qu'on arrive à rester en place sur le cheval sans trop transpirer et sans crises d'angoisse, on va commencer à pouvoir agir sur les rênes avec plus de discernement et de délicatesse.

    On va chercher à modifier l'attitude globale du cheval.
    La tendance naturelle du cheval en liberté, c'est d'étendre son encolure vers l'horizontale pour s'en servir comme balancier lors de ses déplacements.

    Hélas, trois fois hélas, lorsqu'il est monté ça se complique. Pour porter correctement le poids du cavalier, et pour être assez maniable pour faire toutes les sottises qu'on lui demande, cette posture n'est pas très adaptée. En effet, il est plutôt raide, a tendance à porter son poids sur les épaules (se déséquilibre vers l'avant), tourne en se couchant dans les virages (et ça ça fait très peur quand la vitesse augmente, encore plus si c'est dans une carrière verglacée...).

     

     

    On va donc lui demander d'arrondir son encolure, en mettant sa tête à la verticale, ce qui va avoir pour effet de lui faire engager ses postérieurs sous la masse (d'où plus de rebond) et d'arrondir son dos vers le haut (meilleure portance). Le fait d'avoir le poids sur les postérieurs va lui permettre d'être plus léger, dans les changements de direction par exemple, et c'est dans cette attitude qu'il se musclera correctement.

    En tant que cavalier, le point de repère visuel qu'on a c'est la tête. (là l'objectif, c'est la position 2)

    Vais pas me lancer dans les détails de ce qu'il faut faire car la question est assez technique, mais en gros on exerce une tension dans les rênes en jouant avec les doigts pour éviter que le cheval ne crispe la bouche. A un moment, et c'est quasiment miraculeux, on sent qu'il cède dans sa nuque et accepte de ramener sa tête vers lui. Oh, sensation merveilleuse, ô graal de légèreté! Tout à coup on a un contact fluide dans les mains, et on se sent porté par toute la masse musculaire de l'animal qui accepte de nous faire confiance et d'être à l'écoute de nos actions. Waouh.

     

    On passe donc de ça:                                                                                                               à ça:

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Ca change tout.

     

     

    Edit: j'ai trouvé dans Cheval Magazine du mois de juillet, un autre élément intéressant (titre de l'article: "Qu'est-ce qu'une bonne bouche?"). En fait, anatomiquement parlant, la jonction des machoires du cheval se fait très haut, quasiment sous ses oreilles. Ce qui explique que ce qui se passe dans sa bouche se répercute sur sa nuque, et donc ensuite dans tout son dos. Décontraction du menton et abaissement du chanfrein induit un dos exempt de crispations, qui s'arrondit vers le haut et devient réellement porteur. Passionnant.


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  • Ca y est, partiels finis depuis longtemps. OUF.

    Next stop: rattrapage de maths en septembre. Mais c'est dans longtemps. OUF.

    Et maintenant? On court tous nus dans les prés! Liiiibre!!!


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