• Eh bien voilà, pour ceux qui en le savent pas encore, cette année je suis à Oyonnax. Si si, c'est en France. Quoique, diraient certains... Nan mais ça va en fait ^^

    Ca ressemble un peu à Gap pour certains aspects, genre on respire autre chose que des pots d'échappement (même si ya du brouillard, mais bon, ça sent pas mauvais le brouillard!). Et je peux aller me rouler dans l'herbe et me coller contre les arbres et renifler l'odeur des feuilles humides dans la forêt juste derrière mon clapet à lapin (la résidence Georges Champetier, pardon). J'envisage de mettre une mangeoire à oiseaux ou un truc du genre dans la mini-pelouse de 4m que j'ai devant ma fenêtre (et en face, du voisinage qui ouvre rarement ses volets, tant mieux je peux continuer à me balader un peu n'importe comment en sortant de la douche).

    J'allais me mettre à parler de mes cours, mais non, quand même. Un jour je vous raconterai mes TPs de plastique, là ya des trucs qui peuvent être rigolos, mais pas aujourd'hui. Tiens à la place, mon coup de coeur house du moment.
    Pour ceux qui kiffent les sons dans le genre, j'écoute aussi ça . (peut-être déjà entendu la 2 et la 6, je trouve que ça donne la pêche!)

    J'ai trouvé un groupe de breakers avec qui m'entrainer, ça c'est cool! Ya des minots de 10 ans qui m'arrivent à l'épaule (c'est dire les minots) qui s'envoient des sautillés sur un bras et des freez de malades, s'pas juste, mais par contre je suis la seule à être un peu calée en danse debout donc ça va je me rattrape. ... Je fais quand même des pompes tous les jours pour pas être trop à la ramasse. Ok j'ai commencé dimanche soir, mais depuis je m'y tiens! (ndlr: on est mardi, je sais).

    Pour le contemporain je continue à aller sur Lyon les jeudis aprem, parce que je kiffe les longues heures de bus. Ou plutôt parce que après la prof que j'ai eu à l'INSA, Delphine, les autres cours type conservatoire que j'ai testé me semblaient fades. La dernière fois il y a eu les sélections, un examen de technique sur une variation apprise la semaine précédente, et un solo (préparé en 30 minutes) sur un thème à choisir entre 6 ou 7 propositions. J'ai pris "A bout de souffle", et j'ai même dansé sans musique (nouveau pour moi, mais ça oblige à vraiment prendre tout l'espace). Suis contente de ce que j'ai fait, parce que quand j'ai fini je tremblais de partout et j'avais vraiment la sensation d'avoir donné quelque chose de moi et de l'avoir donné jusqu'au bout. Et en plus ça a été apprécié par ceux qui ont vu =)

    Ah si, un truc marrant sur mes cours: j'ai pris italien en 2e langue :D Ouais c'est un peu de la triche, mais je maitrise pas tip top les conjugaisons et la grammaire de haute volée et l'écrit en général, donc je vais essayer d'approfondir ça. Sachant qu'on est une classe de 8 personnes qui vont du niveau débutant mais alors vraiment débutant (genre "premier cours d'italien de toute ma vie") jusqu'à du pratiquement bilingue, le prof devrait pouvoir s'arracher le cheveux sous peu. Ou faire des sous-groupes. Vais pouvoir bouquiner ^^

    Bon, en fait j'avais pas vraiment de truc spécial à dire dans cet article, ça faisait juste longtemps que j'avais pas écrit. Finalement ya quand même pas mal de choses. Ca arrive.

    Keep groovin baby!


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  • Au foyer de Bellevue, il y a un monsieur qui se réveille régulièrement en ayant tout oublié.

    Il se balade toute la journée dans les couloirs, ne sait pas si on est le matin ou l'après-midi, s'il a déjà mangé ou pas. Et il raconte à qui veut l'entendre: "Ce matin je me suis réveillé et pouf! Tout avait disparu. J'ai perdu la mémoire, je me souviens plus de rien. ... Vous savez quel âge j'ai? J'ai 165 ans. Si si."
    Evidemment, cette conversation peut avoir lieu plusieurs fois dans la journée avec le même interlocuteur.

    Ca m'a fait me questionner, of course.
    Quand on se réveille le matin et qu'on ne se souvient plus de rien, qu'est-ce qu'il nous reste? Ca doit être tellement perturbant, de ne plus savoir ce qu'on a fait de sa vie. Perte d'identité, au final. Ne même plus savoir si on a des enfants, dans quelle ville on a grandi, quel métier on a fait... Mais qu'est-ce qu'il nous reste???
    On pourrait se dire, il nous reste à profiter du présent. Vivre pleinement une journée banale, comme si c'était la seule journée qui se détache de l'éternité du temps, en accomplissant tous les petis gestes insignifiants en leur consacrant toute son attention. Mais même cette attitude découle d'une certaine réflexion, qu'il a fallu faire mûrir pendant un certain temps, et donc si on recommence tout à zéro un matin on n'est pas vraiment dans cette optique.
    Il nous reste tout de même le corps. Physiquement, on est là. Ce n'est qu'une part de l'identité, mais ça reste à mon sens une part non négligeable (en tout cas, ça nous donne une preuve concrète de notre existence matérielle, c'est déjà ça de pris). Oui mais le corps, à 85 ans (ouais parce que les 165 on n'y est pas encore hein), c'est pas ce qu'il y a de plus performant. A vingt ans on peut se dire qu'on a de quoi repartir, se faire une nouvelle vie; à 85 ans on a juste tout perdu.
    Peut-être, un jour, je me mettrai à écrire mes mémoires. J'aime aussi l'idée du journal intime, et du blog, ça laisse une trace de pleins de petits moments du quotidien qui ne seront peut-être pas ensevelis sous l'oubli.

     

    Pour compléter, deux extraits:

    - Extrait du livre "Antéchrista", de Amélie Nothomb:
    "J'avais seize ans. Je ne possédais rien, ni biens matériels ni comfort spirituel. Je n'avais pas d'ami, pas d'amour, je n'avais rien vécu. Je n'avais pas d'idée, je n'étais pas sûre d'avoir une âme. Mon corps, c'était tout ce que j'avais."
    Commentaire: ça me conforte dans la pensée que notre corps physique est une réalité irréductible.

    - Extrait d'une chanson, "Il resto va da sè" de Lorenzo Giovanotti (traduit ^^):
    Un jour j'ai vu un homme qui lisait à l'envers, je lui ai demandé 'Scuse moi mais qu'est-ce que tu fais?' Il m'a dit "j'ai lu des livres pendant toute ma vie, et maintenant je les efface, je les relis tous à l'envers, en oubliant ce que je sais. Et après je garderai ce qui me reste, le reste va de soi je sais pas moi."

     


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  • Aujourd'hui, je veux rendre hommage à la bête.

    Celle dont tous les convalescents et ex-dépressifs et post-traumatiques s'évertuent à reprendre du poil.
    La pauvre doit être complètement épilée à l'heure qu'il est.
    Voilà pourquoi, sur ce blog, en exclusivité, je lui fais une petite dédicace.

        Yo la bête! Tiens bon cocotte, on t'offrira un beau pull un jour, t'inquiète.

     

    On oublie trop souvent les héros de l'ombre au quotidien.

     

     

    Avis aux amateurs: si quelqu'un est inspiré pour fournir une illustration de la bête épilée, ça égayerait considérablement l'article =)


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  • Depuis que je lis Cosmo (tout ça grâce à Manon, by the way, cette fille aura vraiment changé mon destin), je commence à m'enfoncer dans l'oeil quelques vagues notions de mode. Tout ça de façon très dilettante,  mais je m’amuse à apprécier l’effet produit sur la silhouette par un tombé du tissu ou une certaine coupe, ou encore l’image donnée par un assemblage de vêtements.
    Je ne vais pas parler ici du « formatage » induit par ces lectures, le fait qu’on s’habitue à certaines formes esthétiques et que du coup quand quelqu’un sort du lot il se fait regarder de travers. Si le lectorat du blog le réclame à grands cris je pourrai développer le sujet une prochaine fois, ya moyen de faire un article à trolls.

    Je voulais ici parler d’un fait qui me laisse perplexe. Et ce n’est pas le prix exorbitant de certains articles, bien que pour moi un agenda à 875 euros ça soit un peu surréaliste (mais après tout s’il y a des gens qui ont assez d’argent pour envisager sans problème ce genre de dépenses, ils le gèrent comme ils veulent (l’achat de très beaux objets et de très bonne nourriture ne me semble pas le plus absurde)).

    Bref, le truc qui me laisse perplexe, c’est l’histoire des saisons et des tendances du moment. Genre « han cet hiver c’est le vert sapin, c’est tellement trop L             A couleur  ‘in’, le violet c’est le has-been de l’an dernier ». Pour moi, un beau vêtement ça reste un beau vêtement, qu’on soit dans une année paire ou pas. Un style qui a de la gueule, ça reste un bon style malgré le temps qui passe. Un grand pull donnera toujours un léger air d’innocence enfantine, un bon jean restera toujours un bon jean, une robe bien coupée fera toujours bon effet même si elle n’est pas vert sapin.

    J’imagine que ça doit être une grande histoire de marketing pour pousser les gens à refaire leur garde-robe chaque saison, ça relance la consommation tout ça. Parce qu’à part ça, je n’y vois aucun sens.

    Oh, pour ceux qui sont pas encore au courant, j’ai eu pour mon anniv une superbe veste en cuir, très rock (tiens, là aussi, une veste en cuir ça fera toujours rock, indépendamment de si c’est de la saison ou pas) ; accessoirement, parait que c’est tendance cette saison mais je m’en fous un peu vu que je compte la garder des années. Elle est trop belle, sent bon le cuir et je suis bien dedans (et je me retiens de dormir avec). Et là aussi, j’attends le soulèvement d’enthousiasme des lecteurs pour la publication des photos  ;p


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